En novembre, les Côtes d'Armor révèlent leurs charmes d'automne. Randonnées vivifiantes, cueillettes aux champignons et goûter au coin du feu, entre nature préservée et moments cocooning.
Enfoncez-vous dans les parcelles forestières du massif de Beffou, pour une cueillette savoureuse avec Isabelle, du Centre Forêt Bocage, c'est le guide idéal dans la reconnaissance de cette très grande famille botanique.
Au gré de l’aventure on apprend à nommer un par un les arbres croisés en route, à reconnaître les oiseaux à leur chant. Puis vient l'objectif de cette sortie : Ils sont partout ! Des champignons délicats et fragiles, au pied des arbres, blottis dans les herbes, dissimulés par des feuillages. La palette est large et l’erreur peut guetter. Pas d’inquiétude, Isabelle est là pour pointer les mauvais et on sait maintenant les écarter pour se concentrer sur les plus savoureux et réussir notre fabuleuse omelette.
Quand, en automne et en hiver, après une journée de balade sur le littoral, vous repérez dans la grisaille une maison bleue, n’hésitez pas. Entrez ! Vous êtes au Tagarin. Isabelle vous invite dans sa librairie pour un moment cocooning.
Les murs sont couverts de livres. Fouinez sur les étagères et dégotez un roman, une BD, un récit de voyage ou de la poésie. Alors que le poêle ronfle et prodigue une douce chaleur, feuilletez vos trouvailles. Une petite faim ? Testez les pâtisseries "maison", tout en les accompagnant d’un thé ou d’un chocolat chaud. Hum… Quel délice !
Avec sa porte orange, la devanture de l’atelier de Katell illumine la façade en granit des maisons de la fameuse rue pentue du Jerzual à Dinan.
À l’intérieur, Katell accueille chaleureusement ses élèves d’un jour, addicts aux belles choses toujours. L’atelier alterne entre conseils théoriques et mise en pratique : bons outils, bons gestes, Katell guide avec pédagogie et bienveillance. Lentement mais élégamment, le bijou prend forme sous nos yeux. À la fin de l’atelier, les yeux brillent et chacun n’a qu’une hâte : porter sa création. Les plus grands joailliers n’ont qu’à bien se tenir : la valeur du bijou se mesure ici à la fierté de chacun.
Découvrir une île Bretonne comme Bréhat nécessite un peu d’audace, de la curiosité et une pointe de folie. Comme vous, futurs insulaires de quelques heures, nos chers Bréhatins et Bréhatines sortent admirer le coucher du soleil, été comme hiver.
En cette période, le calme et la poésie de l’île ne tardent pas à faire leur apparition. Après avoir enfilé vos gants, votre manteau et vos bottes, en route vers le Grand Nord. Au bout du bout, après une marche arpentant maisons typiques et beaux jardins, la magie opère enfin, et se dresse fièrement le phare du Paon, impressionnant face à la mer. Du bruit sourd des vagues aux lueurs vertes du phare dans la nuit, l’émerveillement est absolu.
Ne vous imaginez pas jouer les Robinsons. Néanmoins, ce petit voyage qui n’utilise ni bateau ni avion, offre l’impression singulière de prendre le large. À marée basse, un chemin apparaît entre la plage et l’îlot Saint-Michel. Empruntez ce cordon de galets qui se termine par quelques roches à gravir. Puis, explorez ce territoire de 7 695 m².
Face à la mer, tout en prenant un grand bol d’air iodé, scrutez le panorama. Vous apercevez le cap d'Erquy et le cap Fréhel. Puis, tournez votre regard vers la plage que vous avez quittée plus tôt. Elle vous paraît si lointaine ! Ne partez pas sans avoir admiré la petite chapelle posée au centre de l’îlot qui, par sa présence, rend le lieu reconnaissable entre mille.
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