Du champs au bois

15km

4h

Facile

En boucle

« Entre campagne, landes et bois »
Cette balade au cœur de grandes étendues cultivées vous mènera de Lamballe-Armor à Hénansal sur le chemin de Saint-Alban. Une balade bucolique et sensorielle chargée d’histoire et de témoignages de savoir-faire ruraux.

bois de Coron 3

Points d’intérêts

  • 1 Ferme d’autrefois

    On recensait autrefois de très nom-breux fours, principalement dans lescours des fermes. Disparus pour laplupart, certains ont pu être conser-vés pour témoigner d’une époque oùla vie s’organisait en fonction des be-soins du foyer à l’image du four de laTremblaye ( propriété privée ) que vouspouvez observer sur votre chemin. Lequotidien des petites exploitations bre-tonnes se résumait à la polyculture età l’élevage, auxquels s’ajoutait le pota-ger. Ce système, qui resta en vigueurjusqu’au 20e siècle et la modernisationde l’agriculture, permettait de s’appro-visionner en viande, en légumes ou encéréales mais aussi de fournir la crèmeissue du lait qui, longuement travailléedans la baratte, donnait l’authentiquebeurre breton. Plus nourrissant, et peuexigeant en matière première, le painétait la base de l’alimentation.

  • 2 L’ajonc

    La campagne qui vous entoure estaujourd’hui faite d’espaces ouverts etcultivés. Pourtant, en vous attardantsur le nom des lieux-dits jalonnantvotre parcours, ne découvrez-vous pas« les Landes Denais », « la Landette », « laLande » ou encore « la Lande Noire » ?Cette toponymie est sans équivoque :c’est bel et bien un paysage delandes qui couvrait autrefois la qua-si-totalité de Saint-Aaron… L’ajonc, quidécore les talus vous guidant dans lacampagne aaronaise, en reste un desderniers témoins.

  • 3 Du chateau fort au bois

    Quand on parcourt le bois deCoron aujourd’hui, il est difficilede s’imaginer qu’au Moyen-Âge,celui-ci abritait, en lisière, un châ-teau fort entouré de douves, dont leseigneur dominait toute la paroissede Saint-Alban ( (voir le circuit n°10 :À la rencontre de la Flora )). Ce bâti-ment fut en effet entièrement détruiten 1250 par le seigneur voisin de laHunaudaye, en Plédéliac. Pendant laRévolution, le bois servit de repère etde cache aux Chouans ( voir le circuitn°16 : Sous le Sceau de Boishardy ),venus dans la région pour faire subirnombre d’exactions aux Albanais quiorganisaient l’élection de leur pre-mière municipalité. En juin 1795, lemaire d’Hénansal, François Rouget, etson compagnon, Pierre Hénon, sontentraînés par les Chouans dans lebois de Coron et exécutés. Le premier,laissé pour mort, est retrouvé par sesparents et fut sauvé grâce aux soinsde deux chirurgiens.

  • 4 Le Bois

    S’il fut autrefois le théâtre d’épisodesplus ou moins glorieux de l’histoirelocale, le bois de Coron joue davan-tage un rôle naturel aujourd’hui. Cernéd’espaces ouverts, il sert de refuge àune bonne partie de la faune locale.Les grands mammifères, tels que lesanglier ou le chevreuil s’y sentent ensécurité. Pour avoir une chance d’aper-cevoir un animal comme le chevreuil,il y a une règle à suivre absolument :rester discret et silencieux. En vous pro-menant au lever du jour ou au crépus-cule, vous augmenterez d’autant voschances d’apercevoir ce petit ongulébondissant, dans le bois ou en lisière.À défaut d’observation directe, vouspouvez, tout en marchant doucement,essayer de repérer les traces de sonpassage dans les parties boueuses duchemin.

  • 5 Motte féodale

    Juste avant de quitter le bois, vouspourrez observer sur votre gauche,dans une clairière, l’emplacementd’une ancienne motte féodale qui n’estplus repérable aujourd’hui que par sesfossés circulaires. Florissantes aux 11e et12e siècles, les mottes féodales étaientde petits ouvrages défensifs associantune tour en bois, bâtie sur monticulede terre, une palissade et de profondsfossés entourant l’ensemble. La popu-lation, peu nombreuse à l’époque, s’yréfugiait en cas d’attaque.

  • 6 Pignon Percé

    À la sortie du bois, maintenant àHénansal, vous êtes face à la maisonqui abritait autrefois le café du « PignonPercé », relais très apprécié par lesnombreux chasseurs qui fréquentaientle bois et par les marchands de bes-tiaux qui y faisaient une halte rafraî-chissante en se rendant au marché deLamballe. Dès lors, il n’était pas rare, audébut du siècle, de voir un cortège dechevaux et charrettes y stationner. L’onpouvait y déguster un cidre réputé, issude la production locale. Le café devaitson surnom à sa porte d’entrée placéesur son pignon, aujourd’hui remplacéepar la fenêtre donnant sur la route.

  • 7 Le manoir du Maupas

    Le manoir du Maupas ( propriétéprivée ), construit au 17e siècle, sedistingue par son jardin clos par desmurs et par la tourelle qui domine saface nord. Il était autrefois la propriétéde Marie Le Sénéchal, affiliée aux Dela Motte Rouge. Cette grande familled’Hénansal vit grandir Joseph Edouardde la Motte Rouge. Général en chef del’armée de la Loire, et grand-croix dela Légion d’honneur, il participa auxcampagnes de Crimée et d’Italie où ilse distingua par ses qualités de com-mandement

Adresse de départ
Place Raymond Oléron
22400 Lamballe-Armor

Itinéraire – Accès

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