Le Tour du Lac de Jugon
3km
1h
Facile
En boucle
C’est la destination pour les amoureux de la Nature avec un grand « N »et de Patrimoine avec un grand P ! La cité enchâssée entre deux crêtes boisées au confluent de l’Arguenon et de la Rosette est posée sur les bords d’un grand lac, un paradis pour les amateurs de pêche, d’activités nautiques, de randonnées patrimoine et pour les amateurs d’oiseaux, très présents hiver comme été. « Qui a Bretagne sans Jugon a chape sans chaperon » cette célèbre devise de Bertrand Duguesclin rappelle aussi le caractère précieux de Jugon dans l’Histoire du Penthièvre, place forte et stratégique tout comme Moncontour-de-Bretagne pour défendre la Capitale du Duché de Penthièvre : Lamballe.
Découvrez ce circuit en détails dans le topo guide « Balades et randonnées » disponible dans les bureaux d’informations touristiques d’Erquy, Lamballe-Armor, Moncontour et Jugon les Lacs.
Points d’intérêts
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1 Départ
Parking rue du Bocage
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2 Le grand étang
Le grand étang d’une superficie de soixante hectares a probablement été aménagé à l’époque par les moines du prieuré (voir « Une Page d’histoire ! »). Tout comme le petit étang, il vient créer un rempart et contribue ainsi à protéger le château (aujourd’hui disparu). C’est également un moyen de contrôler les eaux qui alimentent les moulins et une réserve à poissons. La digue de plusieurs siècles a récemment été consolidée afin de protéger la ville construite en contrebas.
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3 La Station Sports Nature
De nos jours autour et sur le lac, le tout public avide de nautisme ou d’activités de pleine nature: randonnée, randonnée VTT et VTC, Voile, Paddle, Kayak, tir à l’arc, grimpe d’arbre…trouvera un accompagnement et des conseils avisés auprès de la Station sports nature de Jugon-les-Lacs. Après le petit tour du lac rendu possible grâce à l’aménagement de la passerelle. Vous pouvez poursuivre vers la cité avec une variante de 2km A/R non balisée. Prendre la rue des Châteaux.
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4 La Maison Sevoy
La Maison Sevoy (1634), propriété de Jean Sevoy, avocat au Parlement de Bretagne et son épouse Guillemette de la Marre. Son architecture « moderne », est fièrement signée par le maître maçon Charles Lebec. Inspiré de la Renaissance, l’édifice conserve toutefois, à titre symbolique, une tour d’escalier polygonale élancée dont la forme est héritée des manoirs médiévaux.
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5 Les lavoirs
Le long des berges subsistent quelques lavoirs. Autrefois plus nombreux, les lavoirs témoignent d’une activité aujourd’hui rue, celle des lavandières. Depuis quelques années, la municipalité travaille à leur mise en valeur.
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6 La maison de la tête noire
La maison de la tête noire… est rouge ! La restauration récente de cette maison a permis de couvrir son pan de bois, le seul visible à Jugon. Elle fut construite à la fin du 16e siècle. Au 17e siècle, comme de nombreuses autres maisons, cet édifice était en ruine, un état qui témoigne du déclinque connaît la cité à l’époque. Les inondations successives conduisent à l’abandon d’une partie de la ville par la population.
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7 L’auberge de l’Ecu
L’auberge de l’Ecu (15e siècle) a été remaniée au 17e siècle. À l’intérieur, une imposante chemi-née trône dans la salle. Elle porte un écu à trois cors de chasse ou « huchets », armes de Jean Huchet, mentionné parmi les nobles de Jugon en 1438. À l’extérieur, le mur conserve la trace du frottement de l’essieu des roues des charrettes et des diligences. Jusqu’au 19e siècle, la rue des forges qui se poursuit par la rue du four et la rue du château qui continue sur la place du Martray, étaient les deux axes principaux de la ville. Jugon étant un lieu de passage, le trafic était intense.
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8 La place du Martray
Au début du 19e siècle, les halles jusqu’alors situées sur la place du Martray sont reconstruites plus au nord, afin de faciliter la circulation. Le nouvel édifice comprend également une mairie, une école et une justice de paix. Ces halles sont détruites dans les années 1930. Des pierres ont été réemployées dans certaines maisons de la place du Martray, comme le montre, par exemple, l’arcade du n°10.
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9 La tannerie
Les tanneurs étaient nombreux dans la cité malgré les odeurs nauséabondes que cette activité implique. La tannerie, située 10 rue de Penthièvre, a été reconstruite et agrandie au 19e siècle, nouvel âge d’or pour la cité. L’activité a perduré jusqu’aux années 1970. Le bâtiment avec des lames en bois mobiles correspond à l’ancien séchoir. Les tanneries ont employé jusqu’à une centaine de salariés au 19e siècle. Les moutons étaient élevés sur les coteaux aujourd’hui recouverts par la forêt depuis que l’élevage a cessé. Il y avait également des teintureries, qui avaient besoin d’eau pour fonctionner. Les tissus, ensuite exportés, ont permis l’enrichissement de grandes familles jugonnaises jusqu’au début du 20e siècle.
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10 La rue de Penthièvre
Au 19e siècle, l’automobile balbutie encore mais la Révolution industrielle intensifie le trafic routier. Pour faciliter la circulation, le réseau est repensé. A Jugon, la rue de Penthièvre est percée en 1854 pour simplifier le trajet entre Dinan et Lamballe. Cet axe vient rompre avec les anciennes voies principales. Le remaniement des rues va de pair avec un nouvel alignement des façades, afin de permettre aux véhicules de pouvoir se croiser aisément.
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11 La rue des forges
Dans la rue des forges, par exemple, les façades des maisons sont remaniées, et derrière elles se cache souvent un bâti plus ancien.
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12 La maison Pêche et Nature des Côtes d’Armor
Située dans un ancien moulin, la maison Pêche et Nature des Côtes d’Armor abrite une passe à poissons par où remontent les anguilles. Possibilité de (re)-découvrir les joies de la pêche et des sorties nature grâce à une équipe dynamique. Exposition sur la pêche, la faune, la flore des rivières et des étangs. Le simulateur de pêche et autres outils interactifs vous permettront de comprendre et d’observer des concepts écologiques et mécanismes naturels.