Pour découvrir Lamballe, suivez Frédéric Le Grand
2.4km
2h
En boucle
Pour découvrir Lamballe,
suivez Frédéric Le Grand
Un drôle de guide pour les curieux
Le nez en l’air et l’œil curieux, découvrez les petits et les grands mystères de la ville !
Le « Frédéric » sera votre guide. Ce drôle de cavalier aurait été créé par un potier qui fut soldat sous Louis XV à l’effigie du roi Frédéric II de Prusse, dont il venait de combattre les armées. Cette figure caricaturale décore le faîtage de certains toits de Lamballe.
Frédéric vous mènera à travers l’histoire de Lamballe et vous fera comprendre comment la petite cité féodale, surplombée d’un château, est devenue la capitale du duché de Penthièvre.
Points d’intérêts
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1 Présentation du circuit
Ce circuit long de 2,4 km (environ deux heures) vous mènera à travers l’histoire de Lamballe et vous fera comprendre, à travers des plaques explicatives placés sur quelques points du parcours, comment la petite cité féodale est devenue la capitale du duché de Penthièvre
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2 Le quartier Saint – Martin et son église
Ce quartier fut construit à l’emplacement d’un ancien prieuré. L’église Saint -Martin a été édifiée à partir de la fin du XIe siècle et modifiée à plusieurs reprises entre le XIV et le XIXe siècle. Elle est située au cœur d’un enclos paroissial qui fut longtemps un cimetière. Prenez deux minutes pour aller admirer la poutre du porche, sculptée de deux têtes de monstres.
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3 La place du Champ de Foire
Placée sur des axes routiers importants, protégée par la famille de Penthièvre, Lamballe va dès le Moyen- Age devenir une ville reconnue pour ses foires et marchés. Aujourd’hui encore, tous les jeudis, la place du Champ de Foire accueille un marché très fréquenté.
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4 La place du marché et ses maisons à pans de bois
Au Moyen- Âge, la plupart des maisons de centre- ville étaient en pans de bois. Ces maisons, dites aussi à colombages étaient généralement peu larges et adossées les unes aux autres. La maison du Bourreau abrite le Musée Mathurin Méheut :Né à Lamballe en 1882 et mort en 1958, le peintre et décorateur Mathurin Méheut est aussi un étonnant dessinateur qui, en quelques traits, créé un personnage, un animal ou un paysage et l’anime .Peintre de la vie quotidienne, avec un style influencé par les estampes japonaises, il se révèle parfois impressionniste, parfois expressionniste. Il étend son art à la décoration et à l’illustration. Le Musée Mathurin Méheut présente son oeuvre.Itinéraire supplémentaire: Possibilité de monter à la Collégiale.L’esplanade du Château :Le château de Lamballe, qui abritait le siège du duché de Penthièvre, était réputé pour être difficilement prenable. Le château fut entièrement démantelé sur ordre de Richelieu en 1626. Seule la collégiale, qui était alors la chapelle du château, fut épargnée. Son emplacement et ses douves sont devenus un espace de promenade planté d’arbres depuis 1648.La collégiale et ses vitraux : Construite à partir de 1202, cette église romane, agrandie dans le style gothique, sur- plombe le Gouessan. Son rôle religieux s’est doublé d’un usage militaire lors de la guerre de Succession de Bretagne au XIVe siècle. Elle a été progressivement fortifiée avec l’édification de casemates, de mâchicoulis et d’archères que l’on voit encore très bien. A partir de 2001, les vitraux de la collégiale ont été restaurés par la création de vitraux contemporains de Geneviève Asse et Olivier Debré.
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5 La rue Bario – aux porte de la vielle ville
La rue Bario est à l’emplacement de l’une des portes principales de la ville médiévales. La muraille protégeait les habitants des pillages lors des guerres mais limitait l’espace dans le ville. La trame des rues de la ville est largement due aux contraintes de cette époque. A partir du XVI e siècle, les murailles n’étaient plus utiles pour protéger les villes. Celles de Lamballe ont commencé à être détruite lors de la défaite de 1420, ce qui a permis de créer l’unité de la ville actuelle.
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6 Le Gouessan
Le Gouessan tel qu’il apparaît ici est le fruit d’une longue bataille menée pour domestiquer les crues fréquentes et parfois violentes. Les tanneries de Lamballe produisaient de nombreuses variétés de cuirs ainsi que des parchemins réputés jusque Rome. Le Gouessan est parsemé de très nombreux lavoirs dont celui du pont calmet. Pour les découvrir un circuit a été créé .
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7 Panneau explicatif
Panneau explicatif sur l’implantation et le développement de la ville de Lamballe
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8 Le Jardin Public et la porte des Augustins
L’église Saint-Jean surplombe le jardin public. C’est la seule des trois églises de Lamballe qui ait été construite pour desservir la paroisse de Lamballe. La porte qui trône au milieu du jardin public est celle de l’entrée du convent des Augustins. Fondé au début du XIVe siècle. Il se situait dans la ville, face à l’actuelle mairie. La porte a été transférée ici pour agrémenter la promenade!
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9 La place du Béloir
Les chevaux sculptés sur la boule au centre de la place remplacent ceux des diligences des postes royales qui faisaient étape dans ce quartier. Lamballe était au carrefour de plusieurs lignes. L’une allait vers la Bretagne sud, en passant par Moncontour, Loudéac et Pontivy, une autre faisait la liaison avec la côte normande en passant par Jugon- les-lacs et Dinan. Une troisième ligne allait vers Saint-Malo mais la principale route de poste reliait Paris à Brest. L’organisation des relais de poste permettait de faire le trajet de plus en plus vite. Le train arrive à Lamballe en 1863 et le relais de poste ferme ses portes en 1865.
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10 Le quartier de la bibliothèque et sa diversité des types de bâtiments
Les abords de la bibliothèque montrent la diversité des types de bâtiments que l’on peut rencontre à Lamballe. On y retrouve des influences rurales et citadines avec un style qui doit beaucoup aux types de matériaux disponibles, aux techniques de construction et aux modes. A proximité de ce point vous pourrez découvrir des maisons de bourg, des maisons de ville, des bâtiments contemporains.
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11 La mairie
L’Hôtel de ville de Lamballe réunit deux époques de bâtiments. Depuis 1994, un bâtiment contemporain à toit plat prolonge l’hôtel particulier du XVIIIe siècle qui abrite la mairie depuis 1848. La Princesse de Lamballe : Née à Turin en 1749, elle épousa à 17 ans le fils du duc de Penthièvre dont la vie faisait scandale. Veuve un an plus tard, elle devint l’amie et confidente de la reine Marie-Antoinette, ce qui li valut d’être sauvagement tuée pendant la Révolution française, en septembre 1792.
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12 La place du marché
De nombreux toits sont ornés de décorations : les épis de faîtage. Ils sont généralement réalisés en terre cuite. Au sommet de la minuscule lucarne de la boulangerie voisine, trône l’un des modèles d’épis les plus remarquables de Lamballe. Il s’agit d’un « Frédéric », une caricature d’un noble cavalier ridiculement grand par rapport à son cheval. Ce type de figure serait l’oeuvre d’un potier, soldat sous Louis XV, qui tournait en dérision le roi de Prusse. D’autres toits sont ornés de paniers de fruits, d’oiseaux, de figures grotesques ou de simples épis à formes géométriques.
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13 Le Haras national
Créé en 1825, le Haras s’étend sur 6 hectares en plein cœur de Lamballe. A l’intérieur, des écuries centenaires, une carrière immense, des selleries, une remise aux voitures hippomobiles… C’est à Lamballe qu’est né le cheval postier breton, qui a contribué à la pérennité de la race du cheval de trait en Bretagne. Aujourd’hui, les chevaux de trait laissent de plus en plus la place à des chevaux de professionnels en résidence sur le site. Plus de cent jour par an, des concours, spectacles, manifestations sportives et d’élevage remplissent ses équipements.